Gallows par Jérôme Richenauer

Que c'était mauvais. Non mais des fois pas besoin d'emballage, il faut dire les choses tel qu'elles sont.
1993, lors d'une pièce de théâtre au lycée, un jeune garçon qui devait simuler une pendaison se retrouve bel et bien pendu suite à un accident. 20 ans plus tard dans le même lycée la troupe d’étudiants décide de rejouer la pièce. Et comme si ce n'était pas déjà une mauvaise idée, un petit groupe de ces jeunes gens se retrouvent enfermés une nuit dans le lycée. Et comme c'est du found footage, ils ont tout filmé. Comme c'est aimable.
Alors, qu'est ce qui ne va pas à part le scénario qui ne va pas plus loin que le stricte minimum ?
Bon, voyons ce qui va... Plus où moins. Les acteurs font ce qu'ils peuvent. C'est déjà ça.
Malheureusement les personnages sont mauvais, clichés jusqu'au bout des ongles, et détestables. Bon, à par une qui est juste transparente (et pourtant au final assez centrale). Le film perd trop de temps dans une mise en place inintéressante, voir énervante (merci encore une fois aux personnages à chier), et une fois rentré dans le vif du sujet, il tombe à plat dans la plupart des effets horrifiques, pour le peu qu'il y a. Aucune surprise, aucune flamboyance.
Le found footage, souvent dévalorisé, a ses perles. Gallows n'en fait clairement pas parti.