Navré.
Pour le titre.
Il y a quand même une vision étrange des guerres des gangs dans ce film. Les types se réunissent sur une place quasi-vide, se parlent et se tapent dessus. Cette étrange façon de mettre en scène, assez grossière, se retrouve ensuite lors de l'énumération des gangs au jeune Léonardo Di Carpaccio par Je-ne-sais-plus-qui: un tel fait ci, un tel fait ça, énumération qui m'a fait penser aux clans du jeu de rôle Vampire La Mascarade, c'est dire à quel point j'étais sorti du film.
Mais le reste m'a tout autant baladé entre intérêt et désintérêt, et, malheureusement, il y avait vraiment trop peu en réalité pour me tenir, juste Cameron Diaz en belle roussette digne des plus belles Miss Monde, habillée en vert anglais miam miam.
Mais bon après, comme je l'ai souvent dit malheureusement, un film c'est surtout une histoire et si on accroche même pas au délire du gang des lapins, il est difficile de suivre une histoire maladroite autour des gangs "de new york", prise au piège d'une histoire de vengeance. Et puis cette fin... Qu'elle est mal construite !
Faut dire qu'il n'y a pas de moment de grâce (en dehors de la rousse, fausse certes, mais c'est la seule qui sauve l'honneur), les costumes et les décors (ces derniers mal utilisés) ne suffisant pas...
Ni l'histoire en tant que telle, ni la réalisation, aux couleurs chatoyantes mais baveuses, ne tiennent la baraque comme ils le devraient devant une telle ambition.
Scorsese est perdu.