Pas d'oscar cette fois-ci!
La qualité de ce film doit être victime de la (fausse) modestie japonaise: A croire qu’après avoir trouvé une bonne idée, Shinsuke Sato décide d'y coller une mauvaise pour ne pas faire un trop bon film. Parce que des bonnes, il y en a mais alors regarder ce film donne l'impression de faire un bon de 20 ans en arrière.
L'enchainement de cliché va a une telle vitesse que l'on ne peut s’empêcher de gueuler sur les formidables acteurs. Un ami au sol sortant sa dernière réplique avant de mourir, d'accord, mais de la a la sortir 3 fois d’affilée!
Et bien entendu, typique des drama japonais, les pleures, les longues tirades inutiles sur l'amour (c'est un film d'action), ou encore, les longues hésitations devant un méchant immobile - Je tire ou je pointe? - Oh trop tard, le méchant était trop rapide. De toute façon, tout est annoncé au début du film: Un homme tombe sur les rails du train et tout le monde regarde sans rien faire... Vachement réel, surtout au Japon (Il y a toujours un employé tous les 10 mètres sur le quai, des boutons d'alerte qui stoppent le train, un renfoncement sur les rails en cas d'urgence pour ne pas a avoir à soulever une victime - visible dans le film -) Donc oui, Sato-san nous prend pour des abrutis (ou alors il est un très mauvais réalisateur.... Mais non mais non).
Mais parlons tout de même des bons points: Non pas que je suis un partisan de l'hémoglobine, mais pour un film japonais, voir du sang, de l'empalement, ce n'est pas rien! Les méchants sont des vrais de vrais, des durs sans pitié! On sent le challenge proposé aux acteurs.
Notons également une CG pas dégueulasse et des bonnes astuces pour cacher l’économie d'argent (les tirs invisible par exemple)
Pour conclure, avec une fin prévisible des les premiers instant, Gantz est a regarder s'il n'y a plus internet chez vous, si votre lecteur DVD/ Blu-ray est mort ou si vous êtes un fan absolu de la japoniaiserie.