Garden State par Incertitudes

Belle histoire. Très belle histoire empreinte d'amertume et d'espoir. Comme quoi, les deux ne sont pas incompatibles. Quand ce jeune acteur ayant du mal à percer revient sur le lieu où il a grandi, ce sont les moments de son enfance qui vont lui revenir en tête. Les gens croisés et qu'il a laissé tomber. Des relations difficiles avec sa famille. Un sentiment de culpabilité vis à vis de sa mère.

Ce n'est pas très rose. La banlieue comme le ciel sont gris. Et puis, il y a l'amour trouvé au détour d'une salle d'attente. Avec une jeune fille aussi mal dans sa peau que lui. Qui se rassemble, s'assemble dit-on. Les voilà pour une virée à deux ou même à trois pour faire connaissance. Rattraper le temps perdu. Croiser toute une galerie de personnages bizarres dans des endroits bizarres qui vont les aider à faire leur propre introspection. Pour finalement se dire que qu'importe l'âge, le lieu, le moment, tout commence.

Pour son premier film qu'il a écrit et réalisé, Zach Braff a parfaitement su capter le mal-être de cette génération des 18-30 ans ayant du mal à passer un cap, à entamer sa vie d'adulte, craignant peut-être et à juste titre de vivre plus mal que ses parents et grands-parents. Cette petite ville des États-Unis si tranquille (un peu trop même à mon goût) me paraît idéal pour se lancer surtout avec une Natalie Portman à ses côtés fort charmante.