Quand une fourmilière gagne en humanité

Entre reportage et fiction, ce film me touche d'autant plus que je "connais" les lieux. Mais le regard n'est pas le mien et je découvre un autre monde. Le lieu acquière une âme, une vie propre avec ses codes. On ne sort à l'extérieur de la gare que quelques instants pour prendre une bouffée d'air, mais ce sont deux mondes distincts et on ne peut pas communiquer de l'un vers l'autre. On replonge donc rapidement dans ce microcosme fascinant où la caméra et les personnages prennent le temps de regarder, de questionner. Alors que tout grouille, que les masses se déplacent en un flux quasi ininterrompu, on s'attache aux personnages récurrents pour qui la gare devient un passage obligé, un point de rencontre voire un point de chute et qui font ensuite partis du décors, s'enracinent. Au milieu de ces milliers de personnes anonymes, avec leurs doutes, leurs errances, viennent se fondre les disparus, les morts... la gare devient ainsi un lieu avec une histoire, ses personnages, ses anecdotes et prend une nouvelle ampleur.
ChristineDV
7
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le 24 sept. 2013

Modifiée

le 1 nov. 2013

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ChristineDV

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