Ouh que ça fait du bien de revoir Baz Luhrmann aux affaires. Comme lors de la découverte de Moulin Rouge, j'avais de nouveau l'impression de découvrir le cinéma pour la première fois, émerveillé et fasciné par un univers ancré dans notre réalité mais si plein de personnalité qu'il donne plutôt l'impression d'une dimension parallèle. Chaque plan est un tableau animé fourmillant d'idées trop folles pour les autres réalisateurs. Chaque acteur est l'incarnation idéale de son personnage. Chaque costume confine au génie artistique. On est enfin là devant une histoire aux dimensions romanesques étourdissantes. Les 2h30 filent bien trop vite, nous laissant avec la sensation, tout comme le personnage de Nicky, d'avoir été à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'histoire, d'avoir effleuré le grandiose sans que l'on ait pu tout découvrir. The Great Baz, quoi.

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le 29 déc. 2013

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magyalmar

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