Sauvez Will/Lee !
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Ang Lee ne nous avait pas habitué à une telle déception. C'est assez inexplicable au sein de sa belle filmographie. A partir d'une histoire qui fait bien peu de cas d'explications sur cette percée scientifique révolutionnaire représentée par la création d'un clone humain, on a du mal à distinguer ce film de ce qui a été déjà mainte fois fait dans les années 90 et 2000. Puis, on retrouve un tas d'incompréhensions comme ce même ressenti psychologique incompréhensible pour le clone de son double et le fait aussi que ce clone possède de super pouvoirs particuliers sorte de caractéristiques qu’on attribuerait plutôt à un cyborg. Après une dernière mission , un tueur à gage surnaturellement doué se voit traqué par un collègue qui n'est autre qu'un clone de lui-même... Tout le long , on a fortement une impression de déjà vu qui renvoie en fait à d’autres films. La fin est trop vite expédiée et un peu trop naïve . On retrouve la toujours impeccable Mary Elizabeth Winstead et , pour le coup, un "méchant" un peu trop caricatural avec Clive Owen. Après Raison et sentiments, Brokeback Mountain, Tigres et Dragon ou Hulk, l'hétéroclite Ang Lee propose quand même une terrible poursuite ultra-dynamique entre les deux héros en motocross dans les rues colombiennes où il exploite à fond l’effet immersif du défilement d'image. La clarté de l’image et la fluidité des mouvements font de cette scène une expérience sensitive unique qui à l’aspect viscéral des scènes d’action façon Jason Bourne sans jamais perdre le spectateur . Quant au rajeunissement de Will Smith, cela revient à lui rendre une apparence qu’il n’a jamais eue, hors du temps. Au sens strict du terme, c’est réussi. Mais le tour de force se révèle surréaliste parce que finalement assez artificiel . Le film aurait dû se concentrer d'abord sur son scénario et ses enjeux qu'il n'arrive jamais à traiter.Des thrillers d’action dans la même veine, il y en a déjà eu plein et bien mieux réussis comme À l'aube du sixième jour où Looper .
Créée
le 9 oct. 2019
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