Les premières scènes du film ont tout du nanar : on y abat un mur torse nu et en pantalon (c'était ça ou le volley-ball, mais Top Gun avait déjà pris le volley), et on y sculpte un magnifique substitut phallique en glaise, avec un slow "plus sirupeux tu fais une crise de glycémie" en B.O.
Après ce début involontairement réjouissant, on passe à la comédie proprement dite avec la mort de Sam. Oui, vous le saviez qu'il allait mourir, le film est sorti depuis 30 ans... Tout l'enjeu réside donc dans le défi suivant : comment Sam va t-il réussir à sauver Molly et entrer en communication avec elle ? C'est là qu'intervient le personnage de la médium, Woopi Goldberg, et c'est aussi avec elle que le film décolle et devient drôle au premier degré. Malgré le jeu tout en outrances de Woopi, les scènes de dialogue avec le fantôme de Sam fonctionnent parfaitement et méritent le détour.
Un film inégal, que vous pourrez aimer si vous aimez la poterie, Unchained melody, Woopi Goldberg ou les 90's.
LA FIN, RACONTÉE POUR BRILLER EN SOCIÉTÉ / EMMERDER VOTRE VOISIN / S'EN SOUVENIR :
Sam parvient à entrer en interaction avec les objets et les personnes, démasque son ancien associé et sauve Molly. Happy end.
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