Le pouvoir du pacte !

En 2007, Ghost Rider de Mark Steven Johnson mettait en vedette Nicolas Cage (Rusty James, Snowden) dans le rôle de Blaze, un artiste de cirque et cascadeur motocycliste qui a vendu son âme au Diable et se transforme en Ghost Rider, un chasseur traquant les âmes échappées de l'enfer ! Le rider revient avec Cage en 2012, cinq ans après la première adaptation de triste mémoire et prend un sacré coup d'adrénaline sous l'impulsion des cinéastes Mark Neveldine et Brian Taylor (Hyper Tension, Ultimate Game) ce second opus mélange entre suite et un reboot est aussi sombre que malin, et aussi enragé qu'enflammé.
Un motocycliste démoniaque, qui a jadis vendu son âme au diable, est chargé par une secte catholique de sauver un gamin des griffes d'un démon.
Au casting d'Enfer, Ciarán Hinds (Excalibur, Justice League), Violante Placido (Le Jour du chien, The American), Idris Elba (Belle-maman, La Montagne entre nous), Johnny Whitworth (Empire Records, Limitless) et Christophe Lambert (Légitime Violence, Kickboxer : Retaliation).

Jolie bécane !

Le Motard Fantôme, de son vrai nom Johnny Blaze, est un super-héros. Créé en février 1967 dans Marvel Comics par les scénaristes Roy Thomas, Gary Friedrich et le dessinateur Mike Ploog, le personnage de western, Le Cavalier Fantôme est créé dans le comics Ghost Rider #1 en s'inspirant de la série The Lone Ranger. En août 1972, le personnage est réactualisé en le nommant Ghost Rider dans le magazine Marvel Spotlight #5.

Goûte à ça !

Johnny Blaze s'est réfugié en Europe de l'Est pour tenter de calmer le démon qui le hante depuis qu'il a fait un pacte avec le Diable, lui remettant ainsi son âme. Un homme, nommé Moreau, vient un jour le voir en lui proposant un marché : Blaze doit retrouver un jeune garçon du nom de Danny et empêcher que ce dernier se retrouve entre les mains du Diable. Johnny Blaze réveille donc le Ghost Rider, cette chose diabolique qui l'habite, et part à la recherche de l'enfant. Sur sa route, il devra affronter d'autres êtres issus des confins de l'enfer et certains humains encore plus abominables qu'eux.

Et comment tu fait pipi quand t'es en feu ?

Alors là c'est énorme, genre lances flammes, tu vois, tu vois l'idée !

Exit Mark Steven Johnson du scénario, David S. Goyer arrive tel le messie pour plomber une autre saga Marvel après Blade à l'écriture et à la production. Production très à la baisse et tourné en Roumanie pour bien baisser le coût de production car il faut rentré dans ses frais et ne pas reproduire les erreurs du premier chapitre. Avec une histoire d’antéchrist et un budget au minimum syndical, les metteurs en scène des scènes chocs repoussent les limites de leurs talents en s'emparant du mythe Marvel du moins ce qu'il en reste et nous livrent un divertissement à la hauteur même meilleur que le premier opus, c'est dire. Autre point positif c'est la durée de l'œuvre qui va à l'essentielle sur 91 minutes avec pleins de courtes cinématiques en images de synthèse, des séquences d’actions fantastiques, des split-screens étourdissants et la plupart des effets spéciaux sont bien exécutés, convaincants même, avec un vrai Rider bouillonnant de colère, les bad guys ne débordent pas non plus de charisme comme dans le premier chapitre mais tiennent suffisamment la route pour qu’on ne s’en lasse pas rapidement. Nicolas Cage se consume dans un jeu hystérique à souhait changeant notamment de plusieurs montures, Idris Elba en prêtre acclame la parole de Dieu et Christophe Lambert dans un petit rôle de moine adepte du sabre. Malgré des défauts certains, c'est le meilleur épisode, le vrai Ghost Rider. Ça gaz !

Mon nom est Johnny Blaze, je suis le Ghost Rider !