Une animation géniale, des personnages tous creusés et profond en seulement 2 heures de temps. Un scénario qui ne se contente pas de faire du "cyberpunk" mais fait aussi de la politique crédible et intéressante. Des enjeux travaillé, une ambiance de fou qui prend le temps d'être posée, parce que composée d'un jeu de couleurs fantastique, des soundtrack absolument géniale utilisée de manière parfaite! Bref ce film aurait mérité un 9 <3 et pourtant.... Et pourtant malgré cette véritable déferlante de qualité rare, ce film n'a que 6, Pourquoi?
Parce que les enjeux et les innombrables questions philosophiques posées ou sous entendu en seulement 2 heures de temps (oui en seulement 2 heures de temps) sont, vers la fin de cette histoire, contournées de manière franchement inélégante, en posant une nouvelle question sans avoir pris la peine de clôturer sa (ses) réflexion sur de nombreuses autres questions notamment celle posée aux majors. Car oui ce personnage est animée de plein réflexion non aboutie, de dilemme non encore résolus, de choix qui n'ont jamais vraiment eux le temps d'être posé.
Car en effet, à la fin, le personnage du major, disparait en fusionnant avec celui du Puppet master. Évidemment la question posée par ce nouveau personnage est géniale, mais à quel prix, celui d'occulter toutes celles posé par le major. La mort du Major aurait pu être intéressante et aurait constitué en elle même une réponse ou une closure acceptable reléguant, l'enjeu non plus sur le personnage du major, mais sur les autres personnages et sur le deuil qu'ils ont à faire
Ici cette nouvelle question phagocyte réellement tous les enjeux posé par le major et par l'autre personnage, et se substitue de manière dégueulasse à ces enjeux. à la fin on a une réponse mais de qui vient elle? Du major, du puppet master, ou d'un nouveau personnage, sorte de progéniture/fusion des 2 autres personnages, qu'on ne connait pas et qui ne pose donc aucun enjeu intéressant, même si en soit, je le répète la question est intéressante. Le major à t'il voulu de cette condition, à t'elle acceptée ou est ce une sorte de viol répugnant mais qui donne à la fin une progéniture heureuse et contente d'être la? Ayant même des réponses à ce que le major n'a pas su répondre. Une sorte de copie, plus confiante, moins torturée, et donc peut être aussi bien moins intéressante que le major.
Bref, toutes ces réflexions géniales sont avortées dans l’œuf et donne un finale qui est, certes beau; mais qui donne franchement un gout de trop peu, un gout d'inachevé.