Ghost in the Shell
7.7
Ghost in the Shell

Long-métrage d'animation de Mamoru Oshii (1995)

Je ne sait pas si j'ai découvert ce film dans les meilleures conditions, mais une chose est importante pour moi : J'ai vu un film parlant d'une très belle façon du transhumanisme et j’apprécie cela.


ATTENTION : cette critique ne vous donneras peut-être aucunement envie de voir ce film, mais je la fait afin de garder quelque chose d'autre qu'un souvenir. En écrivant ici, je met une partie de moi sur papier, et il se peut que seul moi puisse par la suite me comprendre dans mon délire ^^'.


Le film commence et une chose me parviens et me touche instantanément. La musique est sublime et, comme je le verrais par la suite, elle englobe avec brio l'univers du titre durant toute sa durée.
Vint l'histoire, cette dernière ne passant pas par une explication via personnages, mais plus grâce à la mise en place de l'univers en lui-même. J'ai toujours aimé cette manière de raconter, car bien qu'un peu lente, elle vous envoûte, vous invite à rentrer dans sa danse jusqu'à plus soif. L'on débute avec le personnage principal, le major Mokoto Kusunagi, et nom de dieu que ce personnage est bien fait. Bon, plus sérieusement, j'aime énormément ce personnage, mais ne sait pas trop s'il est bon ou non. J'adore notamment son côté humain, émotif, couplé avec des yeux glaçant, irréels. L'histoire commence donc et l'on voit une série de magouilles politiques et un dangereux terroriste introuvable que l'on dit capable de contrôler des gens à distance (C'est TRÈS résumé). Le pitch en soi est assez basique de nos jours, l'ayant vu un bon nombre de fois, mais c'est la manière de le mettre en place qui époustoufle. Chaque image est un tableau, chaque idée philosophique est profonde et même lorsque le mécaraignée tire sur l'arbre généalogique, j'étais fou! Le film est une réussite, il est beau, inquiétant, étouffant et diablement bien pensé. Et sérieusement, la phrase de fin m'a fait froid dans le dos, et j'adore lorsqu'une fin est ouverte comme cela.


Je ne dis pas d'aller voir ce film, puisque cela peut vous plaire comme il peut vous faire fuir, mais je pense sincèrement que le voir ne serait-ce qu'une fois vaut le coup, ne serait-ce que pour le travail de Mamoru Oshii sur les plans de ville.

Wazop
9
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le 25 avr. 2017

Critique lue 238 fois

Wazop

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