Ghostland par Oskar Newon

Alors que la séance devait être en VO, on nous l’a diffusée en VF… du coup, ça m’a fait gagner une place gratuite pour un prochain film de mon choix. Geste vraiment très sympa de la part du cinéma de ma ville.

L’histoire est simple. Colleen va emménager dans la vieille maison (à la décoration très… particulière) de sa défunte tante au milieu de nulle part avec ses deux filles, Beth et Vera. Puis, le soir même deux individus s’y introduisent et ça va bastonner sévère. Plus tard, on retrouve Beth qui est devenue une écrivaine à succès. Un jour, elle est appelée par sa sœur qui lui demande, terrorisée, de revenir dans la maison. Ce qu’elle fera et…

Je suis assez mitigé à la sortie de cette avant-première. J’ai bien aimé le personnage de Mylène Farmer, tout en douceur, qui, finalement, s’en sort mieux que je ne l’imaginais (les aprioris vous voyez). Les deux actrices qui jouent ses filles s’en sortent plutôt bien et vendent bien ce qu’elles subissent.

C’est un film d’une violence assez extrême (qui mérite son moins de 16 ans), très rythmé, qui ne laisse pas respirer le spectateur, qui ne le lâche pas car ça envoie du steak dès les premières minutes, mais ça m’a agacé à un moment et à une demi-heure de la fin, je voulais l’épilogue (qui d’ailleurs est assez convenu). Un film qui plaira à beaucoup de monde, à coups sûrs…