Ghostland !

Aprés son trés réussit The Secret, Pascal Laugier revient avec une coproduction franco-canadienne, tourné en anglais. Reste que c'est une excellente production de genre hexagonal !

Elizabeth, Vera, et leur mére arrivent dans une maison isolée. Pour démarrer une nouvelle vie. A peine arriver, elles sont confrontés à deux individus fort peu sympathique. On retrouve Beth bien des années plus tard, alors qu'elle est devenue une écrivaine reconnu. Un soir, Vera l'appelle, effrayé. Elle et sa mére n'ont jamais quitté la maison et Vera ne s'est jamais remise du traumatisme...

Et je n'en dirais pas plus sur le pitch, le film réservant quelques surprises qui, contrairement à un film comme Le secret des Marrowbones, ne sont pas gratuites. Le film ne se passe donc pas d'un message intéressant, qu'il place au sein d'un pur film de genre, qui ne se complaît pas dans un style. Ni un torture-porn, ni un film à jump-scare, ni tout à fait un ambiance, il se nourrit des genre pour faire avancer son histoire en créant un sentiment de malaise qui fonctionne particulièrement bien. Ce qui permet de ressentir un véritable sentiment d'horreur, purement humaine, et donc crue.

La mise en scéne de Laugier, tout à fait maitrisé, permet de comprendre facilement les tenants et aboutissants une fois la révélation arrivée. De plus, il bénéficie d'un casting globalement excellent (même si la présence de Myléne Farmer n'étaient pas une nécessité et qu'il aurait pu jouer un peu plus de son image). On ne pourra que lui reprocher quelques facilités (scéne d'horreur... et réveil... c'est attendu et prévisible) et un final qui arrive, selon moi, un peu trop tard. Une ou deux scénes de moins auraient été bien vu, et plus pertinent par rapport au message du film.

Reste un excellent film de genre français !