Premier long-métrage pour le spécialiste des maquillages d’effets spéciaux Olivier Afonso qui s’attèle à la lourde tâche de réaliser un film de genre made in France, oscillant entre la comédie et le gore. Si ses intentions étaient louables, le résultat quant à lui s’avère… particulièrement décevant et pourtant, on voulait y croire !
Mais très rapidement, le film va sombrer dans le grand n’importe quoi. En cause ? Une intrigue faiblarde, reprenant à peu de chose près Détour mortel (2003), avec son lot de bouseux. D’ailleurs, le film ne nous épargne aucun poncif du genre, dans le même registre, nous avions pourtant connu mieux dans l’hexagone avec Sheitan (2006) ou encore Tucker et Dale fightent le mal (2010) de l’autre côté de l’Atlantique.
Si l’on fait rapidement le deuil de l’intrigue, on ne pourra hélas pas non plus se rabattre sur la distribution. En dehors d’un Denis Lavant dont il faudra se contenter du strict minimum, pour les autres, c’est la catastrophe. En confiant des rôles à des non-acteurs (je pointe du doigt Artus), il en sera de même avec le casting féminin, choisi en grande partie pour leurs compétences "physiques" et rien d’autre. Ajoutez à cela, une enfilade de caméos inutiles (Guillaume Canet, Mathieu Madenian & Thomas VDB).
Il n’est pas chose aisé d’allier humour & horreur, dommage que le réalisateur ait privilégié des blagues pour préadolescents (des bouseux qui se prennent la bouche ou encore la scène de l'entraîneur qui se fait mordre la bite par un chihuahua). Quant aux scènes d'action, elles sont aussi gênantes que le niveau des dialogues.
Au final, en dehors de se rincer l'oeil pendant 80min sur les mini-shorts moulants des pom-pom girls, le film ne recèle que bien peu d’intérêt.
Le film se voulait badass, mais au final il est plus bidon qu'autre chose
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