Réserves interdites !

Y a des films qu'il est interdit de ne pas aimer, et, corollaire logique, interdit de critiquer. Pourtant rien à faire, je suis bon public, je ne suis pas snob, mais ce Minimus Peplum, je n'y arrive pas. C'est un très mauvais film, et une vision supplémentaire - dès fois qu'on serait passé à côté la première fois - ne m'a pas fait changer d'avis, au contraire.

L'intrigue est d'une simplicité confondante - en même temps, on est chez Ridley Scott, qui a dû oublier le concept de subtilité après les Duellistes. Joaquin Phenix aussi, la subtilité en début de carrière c'était pas son truc : regardez comme je suis méchant avec mon regard torve, ouuuuuh.

Formellement, c'est vraiment limite : trop de numérique, pas toujours réussi : le cirque Maxime (ou le Colisée je ne sais plus) en pseudo 3D jaune pourrait faire la couverture d'un jeu video sur PC dans les années 90 (Civilization ou Age of empire). Seule l'ouverture du fim en Germanie - vieux chef qui se sent mourir, neige aux flocons de 15 cm de diamètres, superbes fourrures - peaux de bisons achetées à Kevin Costner en solde ? - échappe au fiasco intégral.

Bon, pas la peine de trop s'étendre sur le sujet, en plus d'être un navet, Gladiator fait partie de ces films qui attirent les bas de plafond intolérants se sentant personnellement agressés quand on ne partage pas leurs goûts.