La grandeur de Rome

Maximus est fort, Maximus est grand. Tout comme le film dont il est le héros.
Le 20 juin 2000, Ridley Scott refrappe un grand coup dans le cinéma avec un nouveau « grand film ». Gladiator, la révolution du péplum après presque un demi siècle que ce genre soit passé de mode.

Le film prend place en Germanie lorsque Marc-Aurèle « termine » l'invasion de ce territoire après une bataille grandiose. Lors de cette dernière un soldat a particulièrement brillé. Il s'agit de Maximus Decimus Meridius, général romain et fin tacticien.
Le vieil empereur sentant sa fin arrivé, décide le soir de la bataille de nommer Maximus son successeur à la place de son propre fils Commode. Je n'en révélerai pas plus mais la suite du film se fera dans le sang et les larmes.

Trahi, bafoué, Maximus est un grand personnage. Le film n'est rien sans lui, il n'est que vengeance, que furie sans pour autant renier son passé et son respect pour la grandeur de l'empire auquel il a lui même contribué. C'est dans l'arène qu'il trouvera la rédemption qu'il attend tant. Tout en se faisant de précieux compagnons

Cette force du personnage, on l'a doit à l'interprétation quasi-parfaite de Russel Crowe qui donne vie littéralement aux personnages. Tout les autres protagonistes sont réussis que se soit le cruel Commode, représentant la décadence pure. Ou encore la belle Lucilla.

Scott, grâce à une réalisation solide, un choix d'acteurs judicieux, une reconstitution de Rome incroyable pour les moyens d'effets spéciaux de l'époque ainsi qu'une intrigue bien ficelée et desservie par une bande originale qui frôle elle aussi la perfection. (notamment now we are free) parviens à nous immerger complètement dans l'univers de la Rome antique et ce pour notre plus grand plaisir.

Bref Gladiator est à la fois un grand film, l'un de mes préférés, une réinvention du peplum et l'un des « grands » du réalisateur au côté d'Alien ou de Blade Runner.