Langage des dignes
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J'ai chopé le film pour Anaïs Demoustier. Et puis là j'ai découvert Lola Naymark : quel corps, quelle sensualité ! Je suis pas familier avec ce réalisateur, je vois qu'il utilise souvent les mêmes acteurs ; ça me plaît bien comme concept, du coup je vais probablement me laisser tenter par quelques uns de ses autres films, même si celui-ci ne me marquera pas vraiment.
L'intrigue est faible : il se passe des choses mais plutôt que d'amener des conflits, l'auteur se complaît dans le misérabilisme, à savoir des personnages qui s'en prennent plein la tronche gratuitement. Il n'y a pas vraiment de couleurs dans ce film, tout est fait pour marquer la misère (l'affiche est assez trompeuse en fait). Les personnages ne sont pas inintéressants, ainsi, l'exploitation du cocu, à la fin, est très intelligente. Mais voilà, pas de vrai conflit, pas d'objectif principal clairement défini, ... on patauge quoi !
La mise en scène est bien dans le genre indé : une caméra qui suit les acteurs discrètement et qui parvient à exposer l'intimité de chacun au travers de longs silences : on sent que le réal maîtrise sa grammaire et les acteurs sont tous très bons.
Bref, c'est le scénario qui n'est pas terrible.
Créée
le 28 juin 2020
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