Débauche visuelle, décors originaux, scènes stimulantes, acteurs qui cabotinent et s'en donnent à cœur joie. Ce film est, pour peu que l'on soit bien disposé, un vrai bonheur. D'une générosité et d'une inventivité que l'on peut difficilement remettre en question.
[i]White washing[/i] ? C'est de la pure fantasy !!! Il n'y a pas de [i]white washing[/i] là-dedans. On est au-delà de ça. Ce n'est nullement un bouquin d'histoire, c'est un film américain (ou australien) à destination du monde entier. Et d'ailleurs, il y a des Américains et des Australiens parmi les acteurs, mais aussi des Afro-américains, une Kényane, une Franco-cambodgienne, un spartiate Écossais, un Danois de Westeros, une Anglaise, des transfuges de Mad Max Fury Road, etc, etc. Il y a de tout ! Il y a même des dieux géants, des serpents encore plus géants, des mangroves, des pyramides, un obélisque titanesque, des scènes dans l'espace. C'est génial.
Exodus peut être accusé de white washing, mais pas Gods of Egypt. Gods of Egypt est trop fort, voyons, mais bien sûr !
Alors pourquoi 8/10 et pas 10/10 ? C'est comme dire qu'on ne peut jamais avoir 20/20 en dissertation ? Eh bien non, il y a deux défauts : le rôle du voleur, un peu naze, et le fait de donner à Rufus Sewell un énième rôle de méchant alors que quand on l'a découvert dans Dark City, on l'adore en gentil.