Godzilla par Jicey

Les années 1990, les effets spéciaux se développant et le rendu satisfaisant, faisons des remakes ! Moi je dis oui pourquoi pas, mais surtout oui mais à certaines conditions. Il est vrai qu’il n’y avait pas eu de reboot (et encore moins américain) de ce célèbre monstre japonais depuis sa création en 1954
Sauf que ce Godzilla n’as de Godzilla que le nom. A part ça rien à voir.
Exit le monstre que l’on a tous vu en photos, en images et en films japonais et bonjour gros lézard géant dû aux expérimentations nucléaires des français dans le pacifique. Ce n’est pas mauvais, il est très réaliste, on dirait un dinosaure mais ce n’est pas Godzilla. Du coup sa sortie du Japon est un peu ratée…
On s’arrête là pour les comparaisons, on a bien compris. Roland Emmerich est un réalisateur que j’apprécie et ces idées sont très loin d’être mauvaises. D’ailleurs sa version de Godzilla, au vu de ma note, n’est pas mauvaise et le film passe très bien pour un blockbuster des années 1990. Ce n’est juste pas Godzilla. Allez STOP.

Sinon donc, c’est une histoire typiquement américaine (avec tous ces clichées trop long à énumérer ici). Le monstre à un but, une contenance : chercher le meilleur endroit pour la nidification de ces petits bouts de choux. Une île assez grande où il peut se cacher avec plein de souterrain… Voilà ç’est ça, Manhattan. Sauf qu’il détruit tout sur son passage, qu’il est dangereux et qu’il faut l’arrêter à tout prix, sinon ce sera bientôt l’espèce dominante sur la planète…
On déniche donc un expert en nucléaire qui étudie les vers de terre qui grossissent depuis 1986… On l’associe à l’armée pour traquer la bête, on rajoute une histoire d’amour et c’est bon.
A non j’ai oublié quelque chose d’assez sympathique, les Français ! Bien conscient que c’est de leur faute. Jean Reno et sa bande (Jean Philipe, Jean Luc, Jean Pierre et Jean passe (les amateurs de jeux de mots se régalent)) sont envoyés pour aider les américains à traquer la bête. Sauf qu’en fait ils bossent plutôt en parallèle mais bon.
Vous imaginez tous comment cela fini, à l’américaine et on fait le tour. Godzilla est encore une fois, juste une victime dans ce film…

On en fini avec des acteurs assez insipide (mis à part Jean Reno), une B.O. quasi inexistante, de l’obscurité et de dans la pluie en permanence. On rajoute à ça une CGI qui commence à vieillir un peu (20 ans après). Ça fait un peu plisser les yeux en regardant.
L’essentiel étant qu’il y en ai pour tous les goûts. Ce n’est qu’un film parmi tant d’autre, et Godzilla, bien ancrée dans la pop culture, n’est pas prêt de nous lâcher.