♫ "You're the devil in deguise" ♪

Un an après la déception Pacific Rim, Warner/Legendary revient avec un nouveau film de genre kaiju et pas avec n'importe lequel puisqu'il s'agit de remettre sur le devant de la scène le roi des monstres cinématographiques pour ses 60 ans.
Le choix du réalisateur en la personne de Gareth Edwards semblait être le bon choix sur le papier et le bonhomme ne nous déçoit pas. En effet, dans la lignée de son film Monsters (2010), il s'attache aux humains et à leurs points de vues. Nous relèverons également sa fâcheuse tendance à repousser le plus possible la pleine entrée en scène du monstre titre. Ce qui est une bonne chose dans le paysage hollywoodien mais qui finit peut-être pas nous agacer tant Godzilla semble être mit en retrait par rapport aux mutos.
Il faut noter le soin qu'apporte Edwards a jouer également avec la non-monstration de la destruction massive. Les scènes de Hawaï ou de Vegas sont ainsi construite sur le même possédé de nous laisser voir le monstre arriver en ville, de passer quelques plans via des écrans diverse, et de reprendre en extérieur une fois la catastrophe passée.
Edwards garde toutes les lignes directrices qu'il avait établit dans son précédent film et fait de se Godzilla un film où il laisse indéniablement son empreinte tout en respectant le matériel original. Du générique d'ouverture au characters-design, nous avons droit à une belle actualisation de l'univers de Godzilla. Le film pourrait presque passé pour une version réussi de « Godzilla King of Monsters » (1955) le remontage américain du « Godzilla » (1954) de Inoshiro Honda.
De son côté, Alexandre Desplat nous offre un score convenu mais terriblement efficace, nous regretterons juste un instant l'absence d 'une reprise (de près ou de loin) du thème original.

Bref, Godzilla 2014 est une réussite, notre monstre préféré réussi à traverser le pacifique sans se perdre en chemin. Bien qu'américanisé, les enjeux posés par Edwards permette de tenir le cap. Nous resterons sur notre faim tant l'écran de cinéma ne semble pas assez grand pendant une heure trente pour contenir le monstre en entier dans le cadre, et le non-développement de personnages qui aurait pu apporter plus (Ken Watanabe et Bryan Cranston).
PierrickLafond
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le 14 mai 2014

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