Honnête, mais pas foufou

Pacific Rim était bourré à ras bord de clichés scénaristiques débiles très pénibles, ce nouveau Godzilla en contient "juste" la moyenne (comme le fait d'installer l'événement dramatique fondateur du film PILE le jour de l'anniversaire du héros, pour bien montrer comme sa famille s'aime... la façon qu'a le fils d'être déçu-par-son-père-irresponsable avant de comprendre-sa-vraie-valeur... ou ce car scolaire de San Francisco piégé PILE au milieu du Golden Gate, comme par hasard).

C'est toujours beaucoup trop, on lève les yeux au ciel de temps en temps, et j'avoue être un peu déçu, vu l'approche originale du réalisateur dans son précédent film (avec des monstres géants également, mais un scénar sortant des sentiers battus).

Heureusement, l'overdose de nullité est quand même évitée, ce qui permet de se concentrer sur l'action et les combats apocalyptiques pas foufous mais très honnêtes. Le design des monstres est pas mal, surtout celui de Godzilla, à la fois respectueux de la tradition (même si c'est du numérique) et moderne.

Et puis, il y a quelques images marquantes au milieu de ce film banal. Des détails qui restent en mémoire.
Le petit sentiment de malaise quand les scientifiques découvrent un sillon gigantesque jusqu'à la mer...
L'impressionnante métropole japonaise devenue ville fantôme... Ce (bref) tsunami à Hawaï rappelant celui de 2004... Des cuirassiers en mer, avançant en formation serrée autour de Godzilla...

Un bon film pop corn en résumé.