G.I.N.O (Godzilla in name only)
Après le succès mondial de INDEPENDENCE DAY, Roland Emmerich renoue avec la science fiction en s’attelant au remake de GODZILLA. Premier remake américain du chef d’oeuvre de 1956 par Inoshiro Honda, Roland Emmerich espérait exploser le box office et envisageait même faire une trilogie de GODZILLA. Malheureusement, le GODZILLA de Roland Emmerich ressemble d’avantage à un navet tout droit sorti des studios Asylum.
L’abomination principale de GODZILLA réside sans aucun doute dans son scénario rocambolesque-de-la-mort. A vouloir surprendre à n’importe quel prix son spectateur, l’équipe de scénaristes de Roland Emmerich tente le tout pour le tout et ré-invente castrophiquement l’histoire du premier GODZILLA. Fini les scènes de tensions palpables du film initial, GODZILLA d’Emmerich fait la part belle à l’humour et à la comédie romantique à l’eau de rose qui fait pitié. Car, même si le film s’intitutle GODZILLA, le pauvre monstre n’y apparaît que 30 minutes. Les rebondissements sont prévisibles et navrants. On assiste à un faux complot avec les services secrets français puis à Godzilla qui vient manger du poisson! Une abérration totale !
La réalisation est à l’image du très mauvais scénario alternant avec des scènes fleurettes et des scènes d’actions. La réalisation est si mauvaise qu’elle fait passer le terrible SHARKNADO pour un chef d’oeuvre (car au moins il fait la part belle à l’action !). Le fameux Godzilla ressemble d’avantage à un T-Rex qu’à un Kaiju ! Bref, pendant un temps du film on a l’impression de revoir un mauvais remake de JURASSIC PARK ! Immagination proche de 0. Bien sur on fait grâce des scènes d’actions manquées où l’armée détruit d’avantage la ville de New York que le pauvre Godzilla!
Le casting vient finir d’enterrer ce pseudo film avec un son cocktail de très mauvais acteurs. Pour commencer, Matthew Broderick n’a aucun charisme à l’écran et surjoue les moindres répliques de son personnage. Mais la palme du plus mauvais acteur revient haut la main à Maria Pitillo et son lot de mimiques faussement crédible. D’ailleurs, l’actrice a remporté le prix de la pire actrice lors des Razzie Awards 1998.
Enfin, GODZILLA façon Roland Emmerich a été si mauvais qu’il a obtenu le prix du plus mauvais remake de l’année. Et même, GODZILLA fut renommer G.I.N.O (Godzilla In Name Only). Un conseil, ne gaspillez pas votre temps avec ce B-movie.