Un scénario, où ça ?

Voici l'exemple type du gros blockbuster débile et fait uniquement pour engranger du pognon. C'est simple, on commence par une intro dans le passé, où un des personnages principaux perd quelqu'un qui lui est cher, sous fond de musique triste et d'un zoom sur son pauvre visage en larmes. Ensuite on n'oublie pas les scènes mielleuses avec leurs dialogues tellement attendus que l'on en rigole. Et pour finir le clou du spectacle : les Américains sont les plus forts, ils ont sauvé le monde.

Le scénariste a du être bien bourré pour pondre un scénario blindé d'incohérences et totalement illogique. Les scènes s'enchaînent, et on ne comprend rien. De toute façon tout tourne autour d'erreurs scientifiques et d'ondes électromagnétiques... bref du grand n'importe quoi et du déjà vu sur tous les plans.

Les effets spéciaux sont réussis, mais les scènes d'action sont soporifiques à souhait, se contentant de montrer un monstre lent qui ravage tout sur son passage. On a vu mieux en terme d'action.

Ce remake de Godzilla est raté sur tous les points. Ennuyeux, il offre un foutoir total de situations tout aussi désordonnées, plongeant le spectateur dans le flou total, flou symbolisant l'archétype du blockbuster d'aujourd'hui. De toute façon quand on voit un film dans lequel les personnages sont des militaires américains se sacrifiant pour "leur noble pays", on sait déjà que ce sera un navet. Par expérience.