Godzilla par Lukeskyforges

On le croyait perdu depuis le remake de Roland "Mr catastrophes" Emmerich qui avait eu peu d'avis favorable malgré un gentil succès commercial. Cependant, la bête à la peau dure ! Depuis les années 50 que ce sont enchaîné les film sur lui, des précurseurs du genre aux purs nanars, Godzilla en a vu passer d'autre.

Annoncé depuis longtemps, cette nouvelle mouture de ce Kaiju (terme japonnais pour monstres gigantesques) s'annonçait sous de bonnes augures car le développement s'est fait en collaboration avec le studio japonnais Toho qui détiens les droits de la bête. Et si il y aune chose de vraiment bien dans ce film, c'est qu'il est une sorte de retour aux sources de la saga. Certes, américanisme oblige, le monstre fini par poser ses grosses paluches sur le territoire des USA ; et le film tourne principalement autour de personnages américains. Mais ce n'est pas ça le problème.

Car problème il y a et il n'y en a pas qu'un. Le principale selon moi est que l'histoire est beaucoup trop légère et les personnages sonnent creux. Le début du film semble tout droit sortit des scénario extrêmement formatés des années 80 avec des dialogues qui ne sont pas sans rappeler la grande poésie de Chuck Norris. De plus, mais cela ne dérangera peut-être que moi, l'histoire est selon moi trop peu crédible, surtout sur toute la partie scientifique (qui n'est pourtant pas bien lourde).

LE plus gros problème, et qui n'est ni plus ni moins qu'un véritable contresens, viens du fait qu'au final, les monstres sont très peu présents dans le film (malgré leurs taille ce qui est un comble !). On passe la majeur partie du film à suivre le personnage principal jouer par Aaron Taylor Johnson jusqu'à y être presque collé. Du coup, on manque énormément des faits et gestes des Kaiju ; on a l'impression de manquer le plus intéressant et de resté collé à ce personnage peu intéressant.

Malgré tout, il y a de très bonne choses dans ce film. Le retour aux sources du monstre fait plaisir et se ressent d'abord dans son design qui est très proche (tout en étant amélioré) de la poupée des années 50. D'ailleurs, il faut se réhabituer à ce design un peu brut et simpliste au premier regard, mais ça passe très bien. Également, la volonté de montrer à nouveau Godzilla comme un protecteur face aux monstres (ici, il s'agit de Mothra) renvoi bien sur à la quantité de film japonnais mais aussi à l'idée toute simple mais efficace qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Le tout est servit par une mise en scène efficace mais qui en fait peut-être un peu trop.

Au final, je ne peut m'empêcher d'être mitigé. Comme dis précédemment, il y a de très bonne choses dans ce film, mais elles sont minées par une histoire et un scénario trop léger et pas crédible. Le film est divertissant et efficace ; mais j'avoue que j'en attendait plus.

Vraiment dommage.