Plus de monstres, plus d'action, cette suite de Godzilla ne prend pas le parti de l'originalité mais surfe plutôt sur l'efficacité du design de son prédécesseur. Malheureusement on oublie le rapport d'échelle intéressant qu'utilisait l'opus de départ, c'est à dire filmer du point de vue des humains. On revient à un choix plus classique qui en plus s'accompagne de moins d'initiatives sur le plan artistique. On se souvient du plan apocalyptique de la descente en parachute, ici on ne se souvient de rien.
Godzilla 2 échoue même à proposer des personnages intéressants, il expédie son prologue et semble n'en avoir rien à faire, là où le premier le faisait à l'excès (au vu du peu de choses qu'il avait à dire finalement). Il n'en reste que de chouettes créatures et des affrontements divertissants.
Sans aller jusqu'à dire que le premier est un film art et essai il a au moins le mérite d'avoir un parti pris de réalisation, là où le second est un film pop corn.
Divertissant mais vite oublié.