Soit !
Habituellement friand de ce genre de divertissement, salivant à l'annonce de 2 géants du cinéma se foutant sur la gueule, jubilant à l'idée d'un Godzilla rôtissant la glotte de notre Kong préféré... Au final point de cela mes enfants, le sopalin restera au placard... Amère déception du visionnage d'un énième blockbuster pétaradant jusque la crise d'épilepsie, les films "grand spectacle" de notre ère sont terriblement fades , sans saveurs.
Le grand Newton lui-même se retourne dans sa tombe à la vue d'une navette d'Interstellar (et quasiment de son thème musical à une croche près) poursuivant un macaque en voyageant au centre de la terre... Je passerai, aisément, outre le rejeton illégitime entre Megatron et un Jaeger de Wish. Mel Gibson aura sûrement apprécié le clin d'oeil d'une remise de clavicule taille XXL...
Pour le reste... Point de magie, rien d'épique, un Godzilla moins bien modélisé qu'un Gremlins en son temps, un Kong se grattant le cul sur du Ed Sheeran (j'ai presque la bonne référence, je pense), un casting... tiens ? Il y avait un casting ?
Quand le Godzilla de 2014 (certes pas le film de la décennie) proposait des scènes proches de tableaux de maîtres, des recherches de sons à couper le souffle, celui-ci est aussi subtil qu'un peepshow dans Cyberpunk.
Je constate fébrilement que ma critique est aussi creuse que ce film.
J'me casse