Début du film : Kong n'est plus le roi qui en impose, il est Al Bundy et se gratte les fesses en se levant.
Les premières minutes donnent le ton, ne vous attendez à rien.
Un scenario prétexte (aucune explication sur la technologie super évoluée), des personnages dont on ne sait vraiment pas pourquoi ils sont là tellement ils n'apportent rien et parlent pour dire du vide (Eiza Gonzales d'Une Nuit en Enfer/Baby Driver ne sert à rien, le fils de Serizawa est dropé comme ça pour faire le beau gosse ténébreux à la mèche parfaite dans le fond, Kyle Chandler n'en a visiblement rien à faire que sa fille soit à l'autre bout du monde et vient empocher son chèque pour les 2 phrases dites dans le film et alors... MENTION SPECIALE au trio de l'enfer :
Emilie Bobby Brown (qui...semble devenue accro aux complots et pourrait te soutenir que le perso de Juliette Binoche n'est pas mort dans une centrale nucléaire)... Et particulièrement au deux dont les lignes de dialogues ont dû être écrites par Tyler Perry tellement elles sont lourdes : Le podcasteur complotiste et le gosse de DeadPool 2 qui n'est là pour que déverser. Que ce soit de l'alcool ou un torrent de blagues foireuses.
Seul la petite Jia s'en sort relativement bien, voit le traitement de son personnage être relativement bien écrit et livre une performance honnête dans son interaction avec Kong.
Les kaijus sont bien modélisés et les bastons restent sympas mais complètement idiotes
(oui un porte avion peut tenir 2 titans sans couler, oui la hache elle est magique, oui un coup Godzilla il est plus grand que Kong un coup non... oui on peut communiquer à travers la Terre si on crie très fort...bref)
... par contre faut aimer les néons sinon vous êtes mal barré. Tout le monde ne filme pas aussi bien qu'un Gareth Edwards... du coup aucune impression de gigantisme en filmant au ras du sol ou de tout en haut pour montrer des humains minuscules.
Et dire que je dois être un des rares à avoir apprécié Godzilla 2 pour la générosité de ses combats et l'iconnisation des kaijus via un parti pris de couleurs. Kong Skull Island s'en tirait aussi avec les honneurs grâce à son côté Pulp et une caractérisation des personnages plus poussée. Ici c'est le néant absolu. Un spectacle de turbo beauf.
Il va vraiment falloir arrêter de donner des comportements humains aux monstres, ça passait déjà pas dans le final de l'incroyable (non) Jurassic World, ça passe toujours pas maintenant.
-"Save Mo...thra"
-"Why did you say that name !"
2/10