Manque juste quelques acteurs japonais pour faire raccord avec les précédentes versions et même avec le gojiraverse.
Pour les fans absolus de Gozilla (mes amis, mes frères) qui n'ont pas bien enquêté sur le contenu du film avant et qui espéraient, sans même avoir vu celui-ci, qu'on leur offrirait une suite comme dans la série originale, il n'y aura pas de Gozilla contre Mécagozilla puisque cet opus-ci est une synthèse des deux films.
Du point de vue de la narration, faut suivre avec attention. Il y a au moins trois fils narratifs, trois actions en parallèle, ça complique un peu les choses et donne une apparence de film fourre-tout mais même si ça ne respecte en rien la physique du globe, ça finit par se tenir à peu près. Sans compter qu'il faut bien que les trois fils se recoupent en conclusion et en apothéose, avec des connexions qui sont aussi hallucinantes qu'incroyables. Mais on s'en fout, on ne s'attend pas à un documentaire sur les lézards avec caméra à hauteur d’œil humain pour faire plus réaliste. Si quelqu'un voit le film avec cette espoir-là, je comprends qu'il soit très déçu. Tous les autres auront ce qu'ils demandent : en avoir plein les yeux du début à la fin... à condition de retrouver l'innocence du regard d'un gamin de 8 ans.