"Golden Eddie, l'enfant sacré du Box-Office !"

Les vieilles légendes ont toujours le vent en poupe. L’une d’elles, Tibétaine fait état de la naissance d’un enfant parfait, une sorte de messie, et cela, tous les mille ans, rien que ça ! Cet enfant ne doit en aucun cas tomber entre les serres des forces du mal. Il n’en faut pas plus au réalisateur Michael Ritchie («L’île Sanglante», «Fletch») pour convoquer Eddie Murphy et partir sur les traces du «Golden Child» ou encore l’enfant sacré du Tibet. Le Sieur Murphy prête ses traits au détective Chandler Jarrell, spécialiste de rapts d’enfant. Ce drôle de mec affublé d’un drôle de couvre-chef officie dans les ruelles crasseuses de Los Angeles. Considéré comme l’élu par un oracle, Chandler va se laisser entraîner jusqu’au Tibet par le charme et les pouvoirs envoûtants de la jeune Kee Nang (Charlotte Lewis), une sorte d’émissaire mystique. Mais pour délivrer le lardon sacré, Chandler et Kee vont batailler ferme et devront affronter le très cartoonesque Sardo Numpsar (Charles Dance, irrésistible en grand méchant affublé d’un défaut de langage présent sur l’excellente version française d’époque) et sa horde de dégénérés bien décidaient à sacrifier l’enfant. Une fois de plus, Eddie Murphy est comme un poisson dans l’eau, il en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir (la scène à l’aéroport de Katmandou est juste géniale !), mais Michael Ritchie n’en oublie pas pour autant ses autres comédiens et tout le monde trouve sa place, avec une mention toute particulière à la bouille craquante du jeune J.L Reate interprétant le rôle-titre. En bref «Golden Child» déroule tranquillement, mais sûrement son lot d’action, d’effets spéciaux, de dague magique et autres «mickeys collés sur les liquettes» (il faut avoir vu le film), sans oublier l’humour potache et le rire tonitruant du plus bankable des acteurs US de l’époque !