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Hors-sujet.
Hollywood ne finit décidément jamais de surprendre. Dernier rejeton d'une vague «critique» très active ces dernières années outre-Atlantique (Zero Dark Thirty, Green Zone), Good Kill est vendu comme...
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le 13 août 2023
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Good Kill par Johannes Roger
Il semble que depuis « Lord of war », Andrew Niccol ait perdu la flamme. Après être passé à côté du beau sujet de « Time out » ou le temps de vie devenait littéralement de la monnaie d’échange, il ramène celui des drones et de la mort à distance sur le terrain de l’intime. Du coup on se retrouve avec l’histoire désolante d’un pilote de F16 frustré d’être cloué au sol et de ne pourvoir faire sur le terrain ce qu’il fait à distance. Il bois trop, néglige sa belle femme blonde et de temps en temps, a des états d’âme. Un ramassis de clichés au milieu duquel on trouve pourtant quelques pistes intéressantes. Ethan Hawke scrutant obstinément le ciel se demandant si il n’est pas lui aussi une cible potentiel, des plans aériens des villages afghans étrangement similaire à ceux des villas de la banlieue de Las Vegas… Mais tout cela reste lettre morte, après avoir tué le grand méchant (un taliban violeur dont les exactions ponctuent le film) notre shérif raccroche son joystick, abandonne son métier de service ennuyeux et déprimant et part dans le soleil couchant, laissant le spectateur frustré d’une belle réflexion sur un sujet qui le mérite.
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le 19 nov. 2015
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