En décidant de créer une liste sur les plus grands films de la décennie 2010 je me suis fixé une règle : celle de faire une critique de chaque film de cette même liste .
Gravity étant à la cinquième place, me voilà bien emmerdė au moment d'ecrire cette critique, ne me rappelant plus vraiment , en tous cas précisément du film , il me suffirait donc simplement de le revoir , mais non et c'est là le paradoxe, car la chose qui m'as fait mettre ce film a cette place c'est l'expérience incroyable et unique que la vision 3D m'as procuré en salle , au point d'aller le revoir 2 fois pour renouveler cette sensation.
N'ayant pas de matériel 3D il n'est donc pas question de revoir le film au risque d'atténuer ce souvenir totalement immersif.
Alors il faut se souvenir, et j'ai le souvenir d'un film en apesanteur, une expérience de cinéma tendu ou chaque plan et chaque geste cinématographique fut au service de l'immersion incroyable, le souvenir d 'avoir flotté dans l'espace un instant , le souvenir de ces images ou j'accompagnait les personnages dans la douleur et l'epreuve qu'ils traversaient, le souvenir d'images comme une métaphore de mort et de retour a la vie : une renaissance, le souvenir d'avoir vu un instant la terre de l'espace et c'est ce souvenir dont je veux me souvenir .
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