Gravity est littéralement à couper le souffle

Gravity, on m’en parlait beaucoup sur twitter et je voyais quelques articles comme quoi ce film était une tuerie. Mais avec un synopsis assez moyen et un trailer semblable aux films de Mickael Bay, j’ai vraiment du me trainer à Wepler pour l’avant-première. Première chose qui choque, la moyenne d’âge supérieure à 30 ans. Moi qui vais au cinéma pour les films à grand spectacle je n’étais pas trop à l’aise et l’ambiance bobo/adulte me faisait craindre un nouveau 2011 : l’Odyssée de l’espace soporifique à souhait. Bref lunette 3D sur la nez, la salle se calibre, plongeons dans le vide spacial.

Et là on y est. Non mais on y est vraiment, ici un truc à droite, là une phrase à gauche. Oui j’ai pas précisé que la salle était en Dolby Atmos, la toute dernière technologie audio avec une spatialisation sonore absolument parfaite. Ce détail a son importance car Gravity se regarde en Atmos, j’ai payé 10€ et ce fut une expérience très impressionnante.

Soyons clair l’histoire de Gravity n’est pas importante. Deux astronautes essuient une pluie de débris, leur navette est détruite, ils se retrouvent dans le vide spacial. Point barre. On suit donc Ryan Stone, jouée par Sandra Bullock, médécin de son état qui du coup galère un peu à manipuler des choses dans l’espace (non je ne parle pas du levier de Georges Clooney qui va pourtant la draguer durant tout le film). Ryan se retrouve vite seule dans l’espace, seule ? Non avec nous !

Car le spectateur accompagnera Ryan durant tout le film, vibrera avec elle, aura peur avec elle. On est Ryan. Le premier plan est impressionnant, on découvre la Terre vue de l’espace, la caméra tourne autour des personnages de façon à ce que le spectateur soit libéré de toute gravité. C’est calme, reposant… mais plus pour longtemps. Une information de la Terre et tout bascule. Oui on voit les débris arriver, ceux-ci détruisent tout. Détruisent ton dernier lien avec la Terre et voici Ryan propulsée dans l’espace. Tu es Ryan, tu panique avec elle, tu tournoie à l’infinie dans l’immensité spaciale tout en priant que Georges Clooney vienne te sauver car il est ton seul espoir.



L’ensemble est angoissant, anxiogène, limite claustrophobique. Ouais ouais claustro dans l’espace mais quand l’espace viable se limite à ta combinaison et aux infrastructures spatiales c’est moyen. En plus il arrive que des merdes à Ryan, à chaque fois elle manque de crever (elle l’accepte même à un moment ce qui donne une séquence particulièrement touchante). Le film est à la fois lent car les situations sont limites montrées en temps réél et à la fois rapide, on s’ennuie pas on vit l’action.

Lisez la fin sur http://www.pocket-collection.fr/critique-gravity/ (sans trop de spoil)
Donwar
7
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le 29 oct. 2013

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Donwar

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