Green Room est un film pas mal. Un thriller horrifique avec une idée de base plutôt original dans une histoire de survie surréaliste, mais qui devient vite quelque peu lassant sans réelle surprise au final bien que l’ensemble soit audacieux et loin d’être déplaisant. Le film raconte l’histoire viscérale et violente de The Ain’t Rights, un groupe de punk-rock-adolescent qui accepte à la dernière minute de donner l'ultime concert d'une tournée désastreuse au fin fond de l’Oregon. En loge, l’un des membres va se retrouver témoin d’une scène de meurtre. Présenté dans la sélection de la Quinzaine Des Réalisateurs au 68ème Festival De Cannes en 2015, où il a quelque peu traumatisé son public au sein de la sélection.
Un thriller en huis clos, dans lequel une bande de skinheads nazis mène la danse, le cinéaste américain dresse les codes d’un nouveau cinéma, entre teen movie et film d’épouvante. Secoué de plans parfois quelque peu gore aussi tranchants que les riffs de guitares de la bande son, le film se veut à la fois pulsionnel et divertissant. Il y règne d’ailleurs une atmosphère claustrophobe et loufoque pour une identité cinématographique unique. Bien que je n’ai pas totalement été embarqué par le film quelque petites touches d’humour piquant font leur effet.
La bande son est excellente et s’y mêle compositions originales perturbantes et compositions déjà existante du registre metal de groupes connus comme notamment Slayer et son titre War Ensemble en fond sonore et rajoute beaucoup à cette ambiance, ce qui m’a plu.
Le réalisateur Jeremy Saulnier signe son 3ème long métrage avec une bonne réalisation. Le casting fonctionne bien avec la jolie Imogen Poots, Anton Yelchin, Patrick Stewart, Alia Shawkat, Callum Turner, Joe Cole, Macon Blair, Mark Webber tous bons.
Rien de transcendant non plus, pourtant on se laisse prendre au jeu dans cette chambre verte.
Ma note : 6/10 !