Premier visionnage de Gremlins, plus de 34 après sa sortie. Bien sûr, j’en avais déjà entendu parler, et vu des extraits et des critiques. Du coup, je m’attendais déjà à voir un film à la fois sympa, plutôt gentil, et pourtant bourré de critiques de la société.
ça démarre assez gentil, façon conte de Noël, décidément très ancré dans les années 80 américaines : la narration en voix-off, la ville américaine moyenne typique, les personnages caricaturaux typique comme la vieille acariâtre, le papa absent un peu fou et la voisine au joli minois.
Il ne faut pas s’attendre à de grandes prestations cinématographiques, les acteurs, la photographie, la musique et la réalisation ne brillent clairement pas
Au final, on attend avec impatience le chaos provoqué par les gremlins. On n’est pas déçu, sans jamais tomber dans le vulgaire ou le gore, le film utilise ses créatures pour érafler gentiment mais avec humour et acidité la société moderne et ses travers. Plus de 30 ans après il reste d’actualité, et continue à faire rire malgré certains aspects datés, ce qui en fait une vraie réussite.
Mogwai et gremlins (et leur chrysalides) ont une vraie texture. Si les effets en animatronique ont un peu vieilli, ils tiennent tout de même très bien la route, beaucoup mieux que les premières années des effets numériques.