L'adaptation est un jeu dangereux. Le passage de l'écrit à l'écran zappe époustouflante puissance de l'imaginaire. Le bouquin, "so british" nage dans le pur "non-sense" cher à nos voisins et qu'on peut détester ou adorer. Moi j'adore, et le bouquin ne m'avait pas laissé indifférent même s'il reprend les codes un peu vieillissants de la SF des années 50-60.
Cependant, le film en est une adaptation quasi parfaite, où chacun des personnages est joué avec assez de justesse pour respecter sa contrepartie de papier. Et ça c'est déjà un exploit qu'on ne retrouve pas systématiquement. Le scénario étant le même, il n'y a rien à ajouter sur ce chapitre. Il suffit d'aller lire les critiques du bouquin. Coq-à-l'âne, non-sens, humour, sans-queue-ni-tête, encore une fois, on adhère au genre ou pas, cela ne se discute pas. Quant à la réalisation, j'ai apprécié le côté sobre de celle-ci qui laisse Star Wars dans le monde du Space Opéra pour ados, là où H2G2 se campe dès le début dans celui du cinéma. Et j'adore.