Allez va pour le 6*, c'est sympa même si je sais pas si c'est vraiment le mot... On se marre quand même. Les attaques de petite-culotte-man sont assez terribles en tout cas et ses positions ridiculement sensuelles rappellent le célèbre Hard Gay de la télé Japonaise à tortiller des fesses dans la rue pour effrayer les enfants, si, si ça existe**, avec mouvements de jambes de danseuse simultanés. Enfin, c'est Hard Gay qui s'inspire de Hentai Kamen qui lui est tiré d'un manga 90's (merci Hypérion) (qui lui doit être tiré de Oolong... et s'inspire de Gekko Kamen, le pervers original (merci Gewurzt).

Il y a tout de même les défauts inhérents à ce genre de petite production nippone voulue délirante, originale et percutante dés l'affiche. Hop petite romance à 2 balles, hop photo inexistante, hop décor de collège économique et hop, acteurs amateurs. En général, ça s'essouffle vite une fois le concept exposé, mais là, c'est vrai que ce héros qui obtient ses super-pouvoirs en se mettant une culotte usagée sur la tête parvient à assurer 1h45 sans trop broncher alors que le concept se résume tout de même à un mec à poil qui combat des méchants pervers en leur collant son chibre sur la face... Faut les tenir les 1h45 quand même. Donc bel exploit, Hentai Kamen a un vrai trauma cornélien à exposer...

On a droit à une gentille collégienne amoureuse toute aussi ridicule que les autres et bien assumée, elle pense qu'elle n'a pas le droit d'aimer un pervers la pauvre, quel dilemme, des petites culottes en veux-tu en voilà, des méchants au top du ridicule dont le plus classieux pour commencer, le militaire aux lunettes double-foyers et menton peint en bleu, chef d'une sorte de police du collège, qui veut rétablir des règles strictes dans les couloirs (c'est marrant, ce concept existe déjà dans "Schoolgirl in the crosshairs" du délirant réalisateur de "Hausu" vu juste avant, mmh bref...). Il est assez fou, lui et sa clique et leurs étranges attitudes robotiques, même s'ils ne sont pas là longtemps.

Les adversaires suivants sont volontairement beaucoup plus ridicules encore avec par exemple, Slim-man qui porte un slim et plaisant-man qui est plaisant... Mouah ! La deuxième moitié se concentre sur le méchant, ultime Némésis, et là, c'est encore autre chose. S'y démontre plus encore toute la perversité japonaise passée au filtre de l'absurde.

*à l'arraché.
** http://tinyurl.com/o2bzctk
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le 2 déc. 2013

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drélium

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