« Hacker » (Blackhat) est au thriller numérique ce que « Le grand sommeil » d’Howard Hawks est au film noir, complexe et abscons dans un premier temps, pour une résolution finalement assez simple. Ce qui intéresse Michael Mann c’est surtout de perde ses personnages dans les grandes architectures des mégapoles, qu’il filme comme les circuits d’un ordinateur. Un univers urbain à la fois fascinant et étouffant. Côté mise en scène il n’a rien perdu de sa grande classe, il prouve également qu’il reste le roi du gunfight à balles réelles. Le final, montre le héros à contre courant d’une marrée humaine où les individus sont identiques, ont peut les comparer à un gigantesque flux de données, en cela le films s‘inscrit dans la thématique du réalisateur, l’homme seul opposé à la masse écrasante. Les problèmes informatiques complexe trouvent finalement leur solution de manière primitive, même chez Michael Mann, le shérif remet de l’ordre dans tout ça à coup de flingue et de saton.
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