Optical Malady
Michael Mann affirme désormais clairement sa singularité, et par conséquent divise la critique de façon assez radicale. Les acquis à sa cause y décèlent la patte d’un auteur hors norme, se jouant du...
le 29 mai 2015
69 j'aime
42
A Hollywood, c’est tout ou rien. Pas chaud pour nous refaire le coup du hacker geek postillonnant et abonné à l’orthophoniste, Hacker nous sort le hacker (oui bon) militarisé complètement sous stéroïde. Si le film commence avec des séquences plutôt ambitieuses de hack avec images de synthèses pas dégueues, et des dialogues qui ont l’air de capter un minimum le sujet (pas de mec qui fout des coups de poings dans les claviers pour pirater le FBI à l’horizon), on se rend vite compte qu’on s’est fait avoir dés que le héros se met à distribuer les mandales dans un bar. L’univers du hack est la simple couverture d’un “thriller” mou du genou un peu bâtard, qui sait pas quel rythme prendre, à tel point qu’on peut entendre le réal se dire “bon on fait quoi là?” à chaque début de plan. C’est au final un bel amas de plans bancals, dans lequel on peut s’amuser à compter ceux qui sont là purement pour remplir le vide du film (quelqu’un m’explique le gros plan sur l’aquarium dans la scène de poursuite? non?). Bon, et évidemment dans ce foutoir, pas moyen de s’attacher aux personnages tous plus antipathiques et caricaturaux les uns que les autres, leadé par un Chris Hemsworth pas convainquant, n’allant pas plus loin qu'un “Thor qui fait pas de blagues”. Tant pis.
Créée
le 7 juil. 2016
Critique lue 225 fois
D'autres avis sur Hacker
Michael Mann affirme désormais clairement sa singularité, et par conséquent divise la critique de façon assez radicale. Les acquis à sa cause y décèlent la patte d’un auteur hors norme, se jouant du...
le 29 mai 2015
69 j'aime
42
Se projetant dans un film d’action où tout se joue dans les mouvements, dans une réflexion théorique de la matérialité, dans un état de ramification de synapses cybernétiques inatteignables, Michael...
Par
le 19 mars 2015
59 j'aime
8
« La question est de savoir quelle forme accomplit ça, quelle forme de composition, quelle forme de lumière, quelle forme de musique accomplit ce que j’avais en tête ». Voilà comment Michael Mann,...
Par
le 6 avr. 2015
55 j'aime
29
Du même critique
Peut être le spectacle le plus unique de François Rollin, une espèce de compilation de tout ce qui est génial à propos de lui. Roi de l'absurde (poème vertige), mais pas uniquement. C'est aussi une...
Par
le 7 juil. 2016
6 j'aime
1
Un beau gâchis. Un film qui commence comme un thriller bien sombre et maitrisé et qui finit comme un film d'horreur grand guignol. Le tout est très lourd, mal rythmé, à tel point qu'on trépigne sur...
Par
le 7 juil. 2016
4 j'aime
2
A peine écouté, déjà accroc. 16 ans après, la magie de The Avalanches, en plus de faire mouche, se voit ajouté d'un gros sentiment de nostalgie tellement ces sonorités sont particulières. On plane,...
Par
le 7 juil. 2016
3 j'aime