Barty, le contrat de confiance

Après avoir enfin réussi à apprécier certains épisodes de la saga, je suis tombé sur un os, un vrai un dur, sans cartilage à recracher... Juste de quoi se péter les dents très fort. Harry Potter and the Goblet of Fire est sans conteste le plus mauvais.
Déjà, même les plus fans d'entre les fans s'accordent à dire que capilairement cet opus est criminel, mais en plus l'histoire n'a aucun foutu sens.

Dans cet épisode, celui-dont-il-ne-faut-pas-dire-le-nom, appelons-le "Voldy", a besoin de tomber dans un chaudron de potion magique quand il était petit afin de retrouver ses pleins-pouvoirs. Et il n'y a rien dans la composition de la potion qui nécessite d'attendre le solstice d'été ou un truc comme ça. Il lui faut juste un peu de sang d'Harry. A vrai dire, il peut la commencer dès maintenant, mais au lieu de ça il va ourdir un plan circonvolu et inutilement alambiqué, tenez-vous bien :

C'est QUOI cette BLAGUE ?

Dès leur saugrenue rencontre lors de la finale de Quidditch, Barty Crouch jr s'est trouvé à vingt pas de Harry sans aucun autre témoin. Si Voldy avait deux Gallions de bon sens, voilà ce que Barty aurait pu faire d'ores et déjà :
- Accio Harry ! Hop ! -Apparating au fameux cimetière ! Pouf ! -Passe moi l'couteau...
et c'était réglé.

Le bal dansant. Vingt-cinq minutes de ma vie que je ne récupérerai jamais... Le rythme n'était déjà pas un grand ami du film, mais là c'est juste la mort cérébrale qui vous tend les bras. Je sais bien que c'est pour refléter une période essentielle de l'adolescence, mais merde, y'avait pas moyen de rendre ça un chouïa moins mièvre et cul-cul ? Et ils sont pas supposés surveiller étroitement la triche manifeste qui a eu lieu au Tournoi, les profs ? Non, le bal dansant c'est plus important. Foutus profs mythos.
Vous savez quoi, y mérite de gagner Voldy à la fin !

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Appendice : un mot sur l'adaptation.

Si le plan de Voldy est tout aussi pourri dans le livre, au moins le bal dansant dure moins longtemps. Je ne sais pas comment cette minuscule dizaine de pauvres pages s'est trouvée transformée en 1/5 du métrage, mais j'en veux à jamais à Mike Newell. Comme si Four Weddings and a Funeral ne suffisait pas...