Pardonnez le blasphème, mais OH BORDEL DE DIEU.
QUI a osé faire ça ?
Ah oui, David Yates. Alors je sais pas ce qu'il a fumé, ce bon monsieur, mais ça devait être le même truc que Lucas au moment où il a réalisé la prélogie.
En quantité au moins dix fois supérieure.
Je fais partie de ceux qui défendent avec plus ou moins de conviction le cinquième opus, notamment pour le personnage d'Umbridge que je trouve particulièrement réussi.
Mais là, il n'y a rien, ou presque, à sauver.
Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, c'est David Yates qui cède au syndrôme Twilight. Je m'explique : la première adaptation de la bouse vampirique imaginée par cette siphonnée de Stephenie Meyer sortait, si je ne m'abuse, en 2008. Et, à voir HP6, je me demande très sincèrement si David Yates et sa clique n'ont pas cherché à contrattaquer. Tout ça parce que beaucoup de fans de Twilight sont d'anciens fans de HP.
Mais soyons clairs, M. Yates : la plupart d'entre nous fans de HP n'ont pas lu Twilight, ou ceux qui l'ont fait en gardent un souvenir apocalyptique ! (dont votre humble servante) (c'est à mes lecteurs que je m'adresse, rêvez pas, Yates)
Vous avez voulu satisfaire les minettes en manque de leur cher Edward en insistant honteusement sur les amourette ultra inintéressantes (ok, je suis une fangirl de R/Hr, mais faut pas exagérer) des ados de Hogwarts. Résultat des courses, vous vous êtes mis à dos le reste des fans.
Je suis fleur bleue, je n'ai rien, bien au contraire, contre une belle histoire d'amour. Mais les états d'âme de Harry et Hermione m'ont donné envie de vomir. Ce pauvre Rupert Grint m'a fait pitié - et encore une fois, vous lui avez bouffé toutes ses lignes en les refilant à cette garce d'Emma Watson ! - quant à Bonnie Wright, n'en parlons même pas. Je ne supportais déjà pas le personnage de Ginny post tome 5, mais avec cette actrice, j'ai été définitivement écœurée.
Cependant, la niaiserie et la mièvrerie de ces amourettes dont vous nous avez bassinées n'est pas le plus grave sacrilège que vous ayez commis.
Bordel, M. Yates, où est la scène finale ? Le passé de Voldemort ? Sa maman ? Le vrai Ronald Weasley, au lieu de ce sempiternel benêt que vous nous faites subir de film en film (jusqu'au dernier film en date, il est vrai, où il a recouvert ses facultés) ?
Je vous accuse, au nom du fait qu'une adaptation n'a pas à être fidèle au bouquin dont elle est tirée, d'avoir retiré de l'oeuvre de Rowling toute sa poigne, tout son souffle. Le tome 6 n'est pas le meilleur, mais vous n'en avez gardé que les éléments Twilight, et étouffé tout le reste à quelques scènes rapides ou insignifiantes.
2 étoiles, pour la scène où tout le monde lève sa baguette à la fin, et pour Alan Rickman.
Mais il ne les mérite pas.