Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban par pasteque68

D'abord, ce qui surprend , ce sont ces libertés vestimentaires prises par Alfonso Cuarón avec une panoplie jean et baskets pour nos jeunes héros bien plus confortable que l'uniforme de pensionnaire. Comment accompagner Harry Potter vers l'adolescence , c'est la question essentielle qu'a du se poser ce metteur en scène talentueux. Dans les deux précédents épisodes, Chris Columbus avait illustré ,avec un scrupuleux sens du détail, les deux premiers tomes de la saga. Ici, on ressort du film sonné et usé après deux heures vingt. Ce récit virevoltant et ces effets spéciaux assez effarants ont fini par doucement m'assoupir. L'univers de ce troisième épisode s'avère trop riche et pas assez bien expliqué pour qui n'a jamais lu les livres de la fameuse saga. Avec un ton bleuté assez joli, la structure narrative du scénario donne l'impression d'être bien plus longue que les deux premiers épisodes, alors que c'est en réalité le plus court des trois. Le visionnage du film devient alors assez oubliable alors qu'il y a plein de moments qui méritent qu'on les retienne. L'intrigue du film reste peu passionnante . Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban est le film qui rapporta le moins au box office mondial de toute la saga. Nous nous trouvons devant une rupture avec les épisodes précédents avec cette ambiance plus sombre et une trame bien moins simple. L'intrigue se complique trop vite. L'hippogriffe, cette impressionnante créature mi-faucon mi-cheval, avec son réalisme poétique, reste cependant longtemps dans la mémoire.