"Il sera de retour cette nuit..."

Nous voici donc devant Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban, sorti en 2004.

Après deux films signés par Colombus, Alfonso Cuàron prend le relais et un changement s'amorce dans la saga.

Il ne s'agit plus de faire des films pour le jeune public, et cela se ressent dès les première secondes du film. Le titre n'est plus doré mais argenté, et cela va continuer.

Sirius Black, un dangereux criminel, semble s'être échappé d'Azkaban, la prison des sorciers pour retrouver Harry et le tuer en honneur de Voldemort.

Harry démarre donc cette année, étrange et sombre, sous cette menace, et celle des gardiens d'Azkaban, les détraqueurs, qui semblent l'accabler plus que quiconque.

Les personnages, ainsi que les acteurs, gagnent en profondeur et amorcent leur puberté. Une étape de changement qui justifie ce changement à la réalisation.

L'aspect visuel, quant-à lui, est clairement plus intéressant. Un filtre bleuté, une caméra beaucoup plus mobile, des transitions plus cinématographiques et des effets spéciaux toujours meilleurs, la saga gagne en puissance.

La bande son, toujours signée John Williams, amorce elle aussi un changement notable, vers quelque chose de plus sombre, de plus bizarre et de plus troublé. Le thème du film, c'est "A Window To The Past", un thème nostalgique et beau, qui aborde la famille et le passé.

Au final, c'est un excellent film qui réussit ses paris et qui transforme une saga pour le jeune public en phénomène de société interculturel et de tous les âges.