Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban par Cthulhu
Vieille critique commune à tout les livres et films - qui sont moins bien que les livres évidemment - datant de ma tendre jeunesse (c'est très grandiloquent, attention les yeux) :
Ce ne sont que des aventures pas (trop) dangereuses, avec de gentils compères, niais, à l'image de la saga d'ailleurs, une foison légionnaire de clichés, ainsi qu'une cohue – que dis-je – un déluge de feintes vaseuses assurant la survie du petit Potter et de ses amis et ainsi la défaite des méchants-vilains-pas-beaux. Je vous vois déjà arriver vociférant qu'il y a plein de gentils qui sont tout mortibus, que c'est triste, et ... et bien non. Ces macchabées sont à peine plus inorganiques que de leur vivant. Les livres n'ont aucune dimension, des gentils ont trépassés, et alors ? On s'en fout, c'est systématique dans la vie. L'auteur n'arrive même pas à rendre ça triste (sauf si tu es en CE2, d'accord).
Si seulement, J.K.Rowling avait, étant donné la portée incroyable et inattendue de ses romans, amélioré l'histoire, on aurait pu se dire que, dans le fond, il y a peut-être, éventuellement, la possibilité que, vu sous un certain angle, il pourrait avoir une hypothétique perspective dans laquelle cette saga aura eu une bonne influence sur les mômes, car ils auront compris que si tu es asthénique et demeuré, tu pourras avoir autant d'amis lymphatiques au stade amibe aliénée avec toi, les über méchants qui sont surpuissants et machiavéliques te disloqueront immuablement. Mais non. Et autre aspect décevant, Rogue, le seul personnage à peu près charismatique est en fait une gentille merde. C'est niais, ridicule, risible, vaseux, et mielleux à souhait.
Et que dire de ces innombrables clichés et reprises. Rien n'est inventif – que celui qui me dit que tel ou tel petit détail a été inventé aille se barbouiller le pourtour anal, on s'en fout. Et le Grand Méchant Ultime, Voldemort, aussi appelé « Michael Jackson le lèpreux » et ses Mangemorts, fidèles acolytes au nom si ridicule, s'ils vous évoquent quelque chose, c'est normal, vous avez probablement étudier la mise en place du IIIème Reich au cours de vos études.
Puis, ce protagoniste si profond, aux répliques culte : « I'm not special, leave me alone ! », et le mythique « you'll never understand me ». Si lire ces phrases vous provoquent des exacerbations, abstenez vous autant que possible de voir les adaptations cinématographiques (notamment le dernier opus en date, première partie du dernier tome, scindé en deux par les bonnes âmes capitalistes de la Warner) où, en plus, on est contraint de subir la piètre prestation d'acteurs, dont Daniel Radcliff, qui pleure avec la même crédibilité qu'(élément troll enlevé)