Dans le genre tire-larmes, le film se pose là. Remake d'un film japonais, qui est lui-même issu d'une légende japonaise, c'est l'histoire d'un chien qui, adopté et pris de passion pour son maitre, l'attend chaque soir à la sortie de son travail. En dire plus serait criminel, mais il faut savoir que c'est tiré d'une histoire vraie japonaise qui s'est déroulée dans les années 20.
Cette histoire fut tellement marquante que la statue du chien, Hatchi, est exposée devant la gare de Shibuya, à Tokyo.
On est là dans les conventions du mélo, sauf qu'ici, c'est un cri d'amour entre un petit chien, qui deviendra grand, de race Akita Inu, et son maitre, qui déteindra ensuite sur la famille, réticente au départ, mais qui finira par l'adopter, car c'est quand même une bonne bouille.
Je n'ai pas de chien, mais un chat, mais je comprends très bien l'attachement qu'on peut avoir pour cette bête, et pour la fin tragique qui s'en suit. D'ailleurs, c'est un film auquel il est difficile de ne pas avoir les larmes aux yeux en fonction de l'empathie qu'on a avec les animaux.
De plus, je suis content de voir un Richard Gere tout à fait sobre, et une très bonne Joan Allen, dont on voit le comportement changer au fil de l'histoire avec ce chien, car c'est une histoire qui dure sur plusieurs années. Dans un petit rôle, je suis content de revoir Jason Alexander, dit George Costanza de Seinfeld, mais dans un registre un peu plus sérieux que d'habitude.
Sur des critères purement subjectives, j'ai aimé le film, car il m'a bêtement emmené dans l'émotion, dans ce rapport que j'ai avec les animaux. D'ailleurs, combien de fois ai-je entendu des gens qui ont pleuré devant ce film ?