Yahou! Des prêtres kamikazes dévergondés!
Ces défenseurs de la Foi ont abandonné tout espoir de Paradis, c'est leur sacerdoce qui l'exige.
Ils sont prêts à se sacrifier pour renvoyer les démons dans cet enfer qu'ils n'auraient jamais du quitter.
La technique du prêtre kamikaze est simple, il faut qu'il soit prêt pour arriver en enfer dès sa mort. Cette mort devant se produire après qu'il ait été possédé par le démon qu'il combat. Et pour y arriver il n'y a pas trente-six solutions, c'est le suicide qui s'impose.
Son corps/son âme rapatrie donc directement le démon en enfer avec lui.
Ils sont ceux que l'on appelle en dernier recours.
Pour être sûr d'atteindre son but, il lui faut donc commettre tous les péchés capitaux et braver tous les interdits de l'Eglise. Ceci de manière répétée et régulière, un des héros tient d'ailleurs la comptabilité et rappelle à ceux qui ne s'y emploieraient pas assez, le péché de luxure par exemple. Bien sûr tout y passe, c'est très comique, outrancier parfois.
J'aime le représentant de l'Opus Dei, nommé lors de l'accession de Jean-Paul II, qui vient essayer de remettre de l'ordre dans cette église. Il est bien acceuilli...
Mais il y a des démons qui sont plus anciens que Jésus et d'autant plus coriaces, comme celui qu'ils vont rencontrer.
A ce point de vue, j'ai regretté que le scénario ne se concentre pas plus sur les méfaits du démon, au vu de qui il avait possédé pour les commettre.
Un bon moment de détente en tous les cas.