Critique N°151 : Hellboy Pendragon.


  • Durant l'Âge sombre, la Reine de Sang Vivian Nimue est vaincue par le Roi Arthur grâce à Excalibur. Le corps de Nimue est dispersé et chaque membre caché en des lieux différents.
    De nos jours, après avoir échoué dans sa tentative de sauvetage d'un collègue à Tijuana, Hellboy se rend à la base du BPRD dans le Colorado. Son père adoptif et supérieur hiérarchique, Pr. Trevor Bruttenholm, l'informe qu'il doit se rendre en Angleterre, pour y rencontrer les membres de l'Osiris Club, les alliés du bien et ennemis des démons.


Mesdames messieurs, le voilà ! On l'a trouvé ! Le film de 2019 sur lequel on doit jeter du sel ! Le Batman v Superman : Dawn of Justice de cette année !
L'injustement critiqué : Hellboy.


Je les vois venir tout ceux qui vont me dire que ce film n'est pas fidèle à l'univers de Mike Mignola contrairement à Del Toro, ce qui est fun car il s'inspire de bien plus d'éléments des comics que ceux de Del Toro, beaucoup, beaucoup plus. On a ici bien plus de scène iconique que les anciens opus, mon dieu cette scène avec Hellboy qui sort du trou, corne entière et en flamme avec Excalibur à la main : BADASS.
La libération des démons avec la mort tellement gratuite de pauvre humain sortant du travail, fou rire garantie.
Pareil pour la musique, une ode au Heavy Metal, manquait plus qu'un petit Motörhead pour avoir le combo ultime.


Visuellement le film est assez beau, déjà la scène d'intro mais surtout la continuité du film, que ça soit au Mexique, dans les plaines d'Angleterre ou en Enfer et je ne parle même pas du maquillage de Hellboy, plus agressif que celui de Perlman et beaucoup plus proche du diable himself.


Cependant on va pas se mentir, ce film crache ses défauts à la gueule du spectateur assez régulièrement. Comme par exemple on manque de combat final, un affrontement ultime.
Le film alternera prendre son temps et rusher au max pour finir dans les temps, le moment où il faut raconter les origines d'Hellboy mais sans prendre vingt piges non plus, en est un bon exemple.
On aura aussi cette sensation, que Hellboy n'est pas habitué à son bras, trop lourd, souvent traînant près du sol. La relation père/fils sera aussi balancé un peu rapidement par dessus bord, tout comme le personnage joué par Daniel Dae Kim. On frôle la série B sur pas mal de passage (tout le délire avec Hellboy descendant d'Arthur ???), mais on arrive à rester dans la ligné d'un blockbuster qui dégouline de sueur et de sang !


Merci à vous d'avoir tous craché dessus comme vous avez fait pour Batman v Superman : Dawn of Justice, grâce à vous non seulement il n'y aura pas de suite car les studios ont décidé de nous laisser sur une scène post-gen en lien avec Abe Sapiens, mais David Harbour est dégoûté du résultat d'audience du film alors qu'il avait adoré prendre le relais de Ron Perlman.
Tout ça parce-que vous vouliez que Del Toro fasse son troisième film. Et ne me sortez pas la carte de Mignola a détesté le film, il a aussi détesté ceux de Del Toro alors qu’il y a bien plus de références aux comics dans celui-ci que dans les deux autres réunis !


Ce film est cool, avec des défauts mais cool, et on va faire comme Batman v Superman : Dawn of Justice et Kick-Ass 2 et s’asseoir sur les potentiels suites.
Merci Neil Marshall et David Harbour, car moi j'ai pris mon pied.

LaMoustache
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Blu-Ray de Comics en ma possession.

Créée

le 16 août 2019

Critique lue 591 fois

LaMoustache

Écrit par

Critique lue 591 fois

D'autres avis sur Hellboy

Hellboy
B_Jérémy
8

Spectacle post-apocalyptique-jouissif-saveur-crispy-rouge-bonbon-sanguinaire-déchaînée-décomplexée

Qu'est ce qui fait d'un homme, un homme ? Un de mes amis se le demandait est ce que ce sont ses origines ? La façon dont il vient au monde ? Je ne pense pas, ce sont les choix qu'il fait pas...

le 12 mai 2019

36 j'aime

50

Hellboy
RedDragon
7

HellBoy version épicée...

On ne peut pas reprocher à Mike Mignola et aux studios Dark Horse Comics respectivement créateur et éditeur du comic book, d'avoir trahi leur franchise. Non, au contraire ils en sont coproducteurs et...

le 8 mai 2019

32 j'aime

9

Hellboy
Jabo
6

Hell fest

Si on a le malheur d'explorer un peu les critiques américaines, assassines, à propos de cette nouvelle adaptation d'Hellboy, on se rend vite compte qu'elles abusent toutes du même procédé, à savoir...

Par

le 13 avr. 2019

28 j'aime

4

Du même critique

The Night Comes for Us
LaMoustache
6

Critique N°177 : Sleeping Dogs

Au sommet de sa puissance, la Triade indonésienne contrôle 80% des activités de contrebande en Asie du Sud Est. Au sommet depuis des années, les dirigeants de la Triade ont créé une petite formation...

le 23 sept. 2019

5 j'aime

300
LaMoustache
9

Critique N°1 : Une critique parmi 300 autres.

Xerxès règne en maître sur le monde oriental et sur l'empire perse. Leonidas, roi de Sparte décide de lancer une offensive, contre l'avis des personnes situées au dessus de lui, pour éviter que la...

le 9 févr. 2018

5 j'aime

4

John Wick 2
LaMoustache
8

Critique N°51 : An unfinished business.

Après avoir venger son chien et récupéré sa voiture, Wick doit suivre les règles et honorer son serment fait envers un ancien ami. Aidant à contre-cœur son ami, Wick va s'engager dans une guerre...

le 16 mai 2018

4 j'aime