What the Hell, boy ?

Ce film est, à mon goût, à la hauteur de mon jeu de mots dans le titre de cette critique ; affligeant.

Et pourtant, je suis une spectatrice facile à conquérir, bon public, qui se contente de peu. Je n'ai rien trouvé de satisfaisant ici. Et je ne suis pas réellement fervente de la critique négative, mais l'agacement dans lequel je ressors du cinéma me dicte ma conduite de "hateuse".

Commençons par le scénario. Si seulement celui-ci devait se contenter de mauvais dialogues superficiels et de très mauvaises blagues à des moments très peu adaptés, ce serait déjà pas mal (je rappelle que je suis néanmoins très bon public, surtout en terme d'humour). Le problème, encore plus gros, c'est qu'il ne tient même pas debout, mettant en scène des personnages qui n'apportent rien au dénouement, au développement ou même aux émotions.

On sent bien que certains plans de caméra insistent sur des matières censées être répugnantes, ou des personnages, mais les effets spéciaux étant peu qualitatifs, l'aspect "horreur" n'entre même pas en jeu. Et ces plans sont tellement peu subtils que ça en devient lourd.
Mais parlons-en, de ces effets spéciaux justement, qui font plus penser à un jeu vidéo qu'à un film. Et encore, certains jeux vidéos sont plus ancrés de réalisme.

Et si ce n'était que ça ... Mais non ! Sont présents également de nombreux faux raccords, visibles sans les chercher, sans même avoir une concentration extrême sur le film.

Enfin bref, je ne crois avoir déjà été autant déçue par un film qu'aujourd'hui. Le seul aspect positif que je puisse en tirer est cette émotion d'agacement qu'il m'a apporté. Après-tout, la fiction est faite pour créer des émotions, quelles qu'elles soient, et même si l'agacement n'est pas agréable à ressentir, il a le mérite d'exister.