In love with Her

La B.A m'avait fait fondre il y a trois mois. Le concept était très original et puis, l'amour, la perte de l'amour, la solitude, autant d'idées que tout un chacun peut vivre ou avoir vécues ou vivra plus tard. Un acteur "passe-partout" physiquement, perdu dans l'immensité de Los Angeles. L'originalité de présenter cette histoire une trentaine d'années plus tard où la technologie continue d'être omniprésente dans nos quotidiens et sous des formes encore plus inouies.

Nous avons donc Theodore qui écrit des lettres "manuelles" sur un ordinateur et en gagne sa vie. Il s'est récemment séparé, a des amis, et ne se remet pas de son divorce à venir. Il souscrit à un système d'exploitation qui le fait rencontrer Samantha, qui n'est autre que la petite voix douce et sensuelle de ce programme, un personnage virtuel qui l'accompagne jour après jour, lui joue de la musique, l'écoute, le conseille, l'assiste. Et ils tombent amoureux.

Grande surprise en constatant que dans ce film dire publiquement que l'on sort avec son système d'exploitation est on ne peut plus naturel. On observe d'ailleurs à la sortie des métros, des personnes seules qui discutent et interagissent avec leur programme.

Mais alors, comment s'aimer quand votre moitié n'est pas de chair et d'os ? Les idées pour y pallier ne manquent pas, du "classique" au moins classique, moments parfois trop rapidement exploités.
Un film qui mêle tour à tour, peine, joie, espoir, rires, larmes en mettant en relief les valeurs fondamentales de la vie : amour...amitiés... relations interpersonnelles...

L'issue du film n'était pas mon option privilégiée même si elle est tout à fait compatible et recevable. Au final un bon film, moins génial que ce que j'attendais, mais très humble et très poétique quand même.Très bon jeu des acteurs principaux (Joaquin Phoenix !!! ) et belles performance de Scarlett en femme invisible et toute aussi délicieuse.