Agence tous risques av. J.-C
Je suis avec plaisir la filmographie de Dwayne. Le gros bras à la tête pointue arrive à créer quelques bonnes surprises comme Snitch ou No pain no gain. Dans un registre plus cheap, il offre encore des belles prestations dans Faster et Walking Tall, des films d'atmosphère avec une direction appréciable. Pour le reste, gabarit oblige, il bourre son planning en interprétant des rôles à la Schwarzouille, parfois amusants mais ne marquant pas les esprits. Hercule appartient donc à cette dernière catégorie de films nazes que l'on regarde en se demandant ce qu'on fait là à continuer de mater. Bon enfin… j'ai maté, entre autres dans le cadre d'une éventuelle bonne surprise péplumique, comme Pompéi. Seulement voilà : dans quel crâne perforé a germé ce parti pris scénaristique de traduire un thème de la mythologie grecque en abordant son héro comme un pipo. Oui, Hercule est comme toi et moi… Pas de Zeus, pas d'Héra, pas de trip antic-fantasy sauce Choc des Titans ou Immortals. Ici tout le film tend à expliquer comment est née la légende d'Hercule. Oui le mec n'a jamais été un demi-dieu, c'est juste un gros caïd bodybuildé qui vend ses services façon Agence tous risques. Mais non !!! Je m'en fous pas mal de cette approche scénaristique qui tient sur une tête d'épingle. Le titre original laisse entendre une éventuelle suite, moi je Thrace… Pour celles et ceux que la mythologie grecque fascine, je recommande la version en bande dessinée Héraklès d'Edouard Cour.