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Un faire-part de funérailles en ouverture, Ari Aster, dont c'est ici le premier long-métrage, nous présente la famille Graham, la mère Annie (impressionnante Toni Collette), le père (Gabriel Byrne), le fils Peter (Axel Wolff) et la cadette Charlie (Milly Shapiro, jeune actrice au physique plus que troublant). Toute la petite famille est en deuil en ce jour et pleure le décès de la mère d'Annie, enfin pleure ! pas tout à fait. La tristesse n'est pas ce qui saute aux yeux à la première vision des Graham. Il faut dire que de son vivant, grand-maman était plus que possessive envers ses petits-enfants (et c'est un doux euphémisme) et cela jusqu'à ce que mamie sombre dans la folie. Et de démence, il en sera question tout au long de ce véritable cauchemar sur pellicule. Le réalisateur Ari Aster ne va pas ménager son auditoire, ni ses comédiens d'ailleurs, à commencer par Annie, conceptrice de "scènes de vie" miniatures en vue d'une future expo dans un galerie d'art, tente de reprendre une vie normale après la mort de sa mère, mais dans "Hérédité", la normalité n'est qu'un leurre. Et bientôt, une tragédie bien plus dramatique cette fois (accrochez-vous à votre fauteuil) viendra affliger de nouveau la famille. Annie va alors perdre pied entraînant inexorablement les siens vers l'horreur. Ce qui va suivre se passe de commentaires. Tout d'abord pour ne rien spoiler parce qu'"Hérédité" et sa lente descente aux enfers scénaristique et visuelle (empruntant au cinéma de Shyamalan autant qu'à celui de Friedkin) est une terrifiante mais passionnante expérience cinématographique aux antipodes des productions dites d'horreur que l'on nous sert à toutes les sauces aujourd'hui !
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Créée
le 29 août 2018
Critique lue 353 fois
6 j'aime
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